L'Ouganda a adopté l'une des lois anti- LGBTQIA+ les plus sévères au monde, signée par le président Yoweri Museveni, imposant l'emprisonnement à vie pour les condamnations liées à l'homosexualité et prévoyant la peine de mort en cas d'"homosexualité aggravée". Cette mesure a entraîné une condamnation internationale de la part des gouvernements occidentaux, des militant·e·s des droits humains et des organisations de défense des droits des personnes LGBTQIA+. Le président Biden a exprimé son désaccord, soulignant les conséquences potentielles sur les relations entre les États-Unis et l'Ouganda. Cette loi a amplifié les sentiments anti-LGBTQIA+ existants en Ouganda, provoquant peur, persécution et clandestinité au sein de les communautés LGBTQIA+. Les défenseur·euse·s de cette cause réclament l'abrogation de la loi, mettant en évidence la nécessité de s'attaquer aux problèmes sociaux urgents du pays plutôt que de cibler les personnes LGBTQIA+.
La nouvelle loi a été rapidement critiquée par le bureau des droits humains des Nations unies et a incité Amnesty International à demander son abrogation. Bien que certains législateur·rice·s ougandais·e·s aient salué cette décision, les défenseur·euse·s des droits de l'homme estiment que le gouvernement devrait se concentrer sur la lutte contre les violations des droits humains, la corruption et d'autres problèmes de société plutôt que de cibler les personnes LGBTQIA+. Cette législation régressive fait suite à la tentative précédente de l'Ouganda d'adopter une loi contre l'homosexualité en 2014, qui a été annulée pour des raisons de procédure, suscitant une indignation nationale et internationale.
Source : https://www.npr.org/2023/05/29/1178718092/uganda-anti-gay-law