LGBTQIA+ : défis de la vie
LGBTQIA+ LIFE CHALLENGES IN

Ouganda

Pictogram Legal Challenges

Legal Challenges

Défis juridiques

Les activités homosexuelles, qu'elles soient entre hommes ou entre femmes, sont illégales en Ouganda depuis 1902, sous le régime colonial britannique. Le code pénal ougandais prévoit une peine allant jusqu'à 7 ans d'emprisonnement, voire la perpétuité. Les unions entre personnes de même genre ne sont pas reconnues et le mariage entre personnes de même genre est interdit par la Constitution depuis 2005. Aucune loi ne protège les personnes LGBTQIA+ contre la discrimination en matière d'emploi, de logement ou d'hébergement public. Le système juridique ougandais peut également constituer un défi pour les personnes LGBTQIA+ cherchant à obtenir justice. La police harcèle et arrête souvent les personnes LGBTQIA+, tandis que les tribunaux ont été critiqués pour leur partialité. Il peut donc être difficile pour les personnes LGBTQIA+ de signaler des crimes ou de demander un recours juridique en cas de discrimination ou d'autres injustices. Les personnes transgenres n'ont pas le droit de changer leur genre légal. Cependant, en 2021, une femme transgenre s'est vu délivrer une nouvelle carte d'identité identifiant son genre comme étant féminin. Elle est la première Ougandaise à obtenir une reconnaissance légale de son identité de genre. En mars 2023, les législateurs ougandais ont adopté certaines des lois anti-LGBTQIA+ les plus sévères au monde, rendant certains crimes passibles de la peine de mort et imposant jusqu'à 20 ans de prison aux personnes s'identifiant comme LGBTQIA+. Cette décision est très préoccupante et a entraîné une augmentation spectaculaire des agressions, notamment des arrestations, des violences sexuelles, des expulsions et des déshabillages publics à l'encontre de plus de 110 personnes LGBTQIA+, en particulier des personnes transgenres, selon l'organisation Sexual Minorities Uganda. L'Ouganda est également devenu le premier et actuellement le seul pays à majorité chrétienne à punir de la peine de mort les relations sexuelles entre hommes du même genre. Il est crucial de rappeler que toutes les personnes, indépendamment de leur orientation sexuelle ou identité de genre, méritent d'être traitées avec dignité et respect. Il est essentiel de mettre fin à la discrimination et à la violence à l'encontre des personnes LGBTQIA+ et de garantir leur protection et leurs droits fondamentaux.​

Pictogram Social Challenges

Societal Challenges

Défis sociétaux

L'Ouganda a un environnement complexe et souvent hostile pour la communauté LGBTQIA+. L'homosexualité est largement considérée comme immorale et "non africaine", et les personnes LGBTQIA+ en Ouganda font face à de nombreux défis sociaux tels que la stigmatisation et la discrimination en matière d'emploi, de logement, d'éducation et de soins de santé, ainsi que le harcèlement, la violence, les coups et même les meurtres. Certaines personnes LGBTQIA+ ont été rejetées et reniées par leur famille et sont contraintes de vivre dans le secret. Les institutions religieuses, les dirigeants et la politique jouent également un rôle important dans la formation des attitudes du public envers les personnes LGBTQIA+ en Ouganda, ce qui peut alimenter la discrimination et la violence à leur encontre. Les agressions violentes et brutales sont également courantes, souvent commises par des fonctionnaires. Cela peut entraîner l'isolement social et des problèmes de santé mentale, tels que la dépression et l'anxiété.​

Pictogram Activism

Activism

Activisme

La loi anti-homosexualité de mars 2023 criminalise la promotion de l'homosexualité, ce qui rend difficile le fonctionnement libre des organisations LGBTQIA+.​​

Pictogram Displacement

Displacement

Déplacements

De nombreuses personnes LGBTQIA+ ougandaises ont été contraintes de quitter leur domicile. Elles peuvent partir pour éviter l'arrestation, la violence ou la persécution et chercher la protection internationale dans d'autres régions de l'Ouganda ou fuir vers d'autres pays tels que le Kenya, l'Afrique du Sud, des pays européens (comme la Suède et l'Allemagne) et nord-américains (comme les États-Unis et le Canada). Selon le HCR, il y avait 1 517 demandeur·euse·s de protection internationale ougandais·e·s au Kenya en février 2021, dont beaucoup étaient des membres des communautés LGBTQIA+, qui ont fui l'Ouganda en raison de persécutions.​

DOWNLOAD FILETélécharger
Logo Fédération PrismeLogo Maison Arc-en-Ciel LuxembourgLogo BalirLogo Fonds Charlot Jeudy

USEFUL RESOURCES

RESSOURCES UTILES

[1] https://www.humandignitytrust.org/country-profile/uganda/

[2] https://www.theguardian.com/global-development/2023/mar/14/lgbtq-crackdowns-uganda-environment-hostile

[3] https://www.equaldex.com/organizations/uganda

[4] https://www.bbc.com/news/world-africa-62453344

[5] https://en.wikipedia.org/wiki/LGBT_rights_in_Uganda